(année de publication)
La Revue de la Bnu n° 5
Revue de la Bnu
« Le vieux Paris n’est plus (la forme d’une ville / change plus vite, hélas ! que le cœur d’un mortel) ».
Ces vers bien connus de Baudelaire, combien ont pu les méditer face aux destins brutaux qui ont touché tant de lieux et qui semblent quelquefois consubstantiels à l’aventure des peuples et des civilisations ? Ces fragilités, évoquées par ce numéro de La Revue de la Bnu, justement parce qu’elles sont fragilités, démontrent a contrario la vraie force de l’homme pensant, son formidable instinct de survie et son empathie naturelle envers les héritiers du futur.


Mémoire des lieux, lieux de mémoire
- Description
Cités perdues ne subsistant que par les livres, mémoires ne se livrant que par les bibliothèques, légendes ne survivant que par l’écriture, imaginaires fugitifs marquant de leur empreinte l’archéologie des savoirs, éphémères défiant le temps sur des supports à l’improbable pérennité : les avatars de l’aventure humaine, fécondés par des histoires le plus souvent tragiques, prennent de nouvelles racines, puis donnent de nouvelles frondaisons.
Et nous font douter de cet axiome biblique que l’on a trop bien assimilé. Non, tout n’est pas que vanité. Certes, « nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », comme le disait, dans Variété, Paul Valéry encore marqué du pessimisme qui suivit la Première Guerre mondiale. Pour autant, du bout de son espérance, d’extrême justesse, d’extrême faiblesse, au moment où tout semble disparaître, l’homme passe le témoin à l’humanité, pariant ainsi sur son éternité.
Bnu éditions, printemps 2012 | Livre broché | 21x27 cm. | 114 p. | 15€
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- ISBN
- 978-2-85923-045-6
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