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RÉCUPÉRER LE PROGRAMME
Le programme de saison culturelle est disponible à la Bnu.
L’agenda des rencontres et tout le détail de la programmation est aussi à retrouver depuis le site de la Bnu, rubrique ÉVÈNEMENTS (cliquer sur « VOIR L’AGENDA »).
Accéder à au programme de saison culturelle dans sa version web : ici.
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Strasbourg, capitale mondiale du livre… nous y voilà enfin ! L’attente a été longue depuis la désignation de la ville par l’Unesco. Mais ces longs mois auront aussi été propices à préparer avec enthousiasme ce grand événement et tous les rendez-vous qui s’échelonneront d’avril 2024 à avril 2025. La programmation de la Bnu sera donc particulièrement dense, riche en surprises durant toute l’année et au-delà.
Ce sera vrai tout d’abord du côté des expositions. Puisqu’il s’agit de « lire notre monde », nous nous placerons pour commencer aux sources de l’écriture, en Mésopotamie, et plus précisément à Mari, dans l’actuelle Syrie. Mari ? Une métropole au bord de l’Euphrate qui, il y a plus de 4000 ans, était la capitale d’un des plus puissants royaumes de son temps. En présentant les trésors découverts depuis 1933 par la mission archéologique française sur place, aujourd’hui conservés pour une large part au musée du Louvre, cette exposition croise l’histoire de ce royaume disparu et celle de ceux qui l’ont redécouvert - une histoire où l’Université de Strasbourg a joué et joue encore un rôle important. Cette exposition exceptionnelle sera à découvrir de février à mai
2024.
Toujours avec le musée de Louvre, un nouveau dépôt d’une centaine d’objets issus de l’Iran ancien viendra succéder à celui des Phéniciens qu’on a pu découvrir précédemment. On y trouvera des vases de Suse, des sceauxcylindres, des colliers de perles ou bien encore de remarquables figurines en terre cuite.
Sera également présenté dans nos réserves visitables, un panel de nos dix dernières années d’acquisitions. Depuis sa réouverture en 2014, la Bnu n’a en effet eu de cesse de compléter ses collections patrimoniales. On y trouvera notamment des manuscrits et des incunables, un étonnant globe céleste et des estampes.
Ce premier semestre sera aussi riche en rencontres, tous azimuts. Pas moins de 100 rendez-vous auront lieu à l’auditorium. Avec là aussi des temps forts qui rythmeront cet hiver et ce printemps : les « détours » des bibliothèques idéales pour tout un week-end consacré au féminisme, la Nuit de la lecture (en janvier), la grande lecture qui lancera Strasbourg capitale mondiale du livre et le festival Arsmondo de l’Opéra national du Rhin (en avril), la Nuit des musées (en mai). À partir de février, les spécialistes de Mari se succéderont sur scène pour nous faire découvrir plus avant ce que recèle cette cité ancienne. Grand succès de l’an dernier, « un soir, une peinture » revient pour quatre dates à ne pas manquer. Des rencontres sont également programmées pour un nouveau cycle sur des questions de société, en partenariat avec le Parlement européen. Et puisqu’on peut lire le monde de mille et une manières, on donnera aussi carte blanche aux réalisateurs de documentaires et aux artistes pour nous livrer leur regard sur ce qui nous entoure, avec acuité et inventivité.
Si, comme l’écrivent les Saisons d’Alsace, Strasbourg est la « ville livre », la Bnu a voulu en être un des maillons essentiels, et ce depuis 150 ans. C’est avec de nombreux partenaires, universitaires mais aussi associatifs, qu’elle a pu construire cette saison culturelle hors normes, pour être à la hauteur d’un événement… capital.
Alain COLAS, Directeur de la Bnu
Benoît WIRRMANN, Responsable du service Culture et médiation