CONSERVATION - RESTAURATION

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Participer à la sauvegarde et à la valorisation des collections patrimoniales de la Bnu et permettre leur accessibilité au plus grand nombre sont au cœur des missions de l’atelier de conservation-restauration.

Atelier conservation restauration

Les grands principes de la conservation – restauration

Cette discipline s’appuie sur une déontologie internationale (charte ECCO ; ICOM ; FFCR) qui définit les grands principes de la conservation restauration :

  • Le respect de l’authenticité du bien culturel

  • La stabilité et l’innocuité des matériaux d’apport

  • La lisibilité de l’œuvre et la visibilité du traitement

  • La réversibilité des interventions

 
Cette discipline induit quatre niveaux d’intervention (charte ECCO) :

  • « L’examen diagnostique consiste à déterminer les matériaux constitutifs et l’état de conservation du bien culturel, à identifier ses altérations, leur nature et leur étendue, à évaluer les causes des dégradations, à déterminer le type et l’étendue de l’intervention nécessaire à sa préservation. Il comprend l’étude de la documentation se rapportant au bien culturel.

  • La conservation préventive consiste à agir indirectement sur le bien culturel, afin d’en retarder la détérioration ou d’en prévenir les risques d’altération en créant les conditions optimales de préservation compatibles avec son usage social. La conservation préventive s’exerce aussi lors de la manipulation, l’utilisation, le transport, le conditionnement, le stockage et l’exposition des biens culturels.

  • La conservation curative consiste principalement à intervenir directement sur le bien culturel dans le but d’en retarder l’altération.

  • La restauration consiste à intervenir directement sur des biens culturels endommagés ou détériorés dans le but d’en faciliter la lecture tout en respectant autant que possible leur intégrité esthétique, historique et physique. »

©JPR

L’atelier et l’équipe

L’atelier, d’une surface de 100 m², est tout équipé pour les traitements de conservation-restauration : cisaille, bac de lavage, presses, loupe binoculaire, hotte aspirante, tables de travail, lampes à lumière du jour …

Il réunit 5 personnes : Thierry Aubry restaurateur et responsable de l’atelier (chef des travaux d’art), Caroline Klein, Marie-Hélène Boini et Morgane Royo (restauratrices et techniciennes d’art) ainsi que Mathilde Banse (technicienne de conservation). L’équipe, spécialisée en Livres et documents graphiques, est habilitée à travailler sur les documents patrimoniaux.

Le travail se fait conjointement avec l’équipe de conservation, de numérisation, les responsables des œuvres et les organisateurs d’expositions.

Nos missions

Une grande variété de documents et de matériaux (papier, parchemin, bois, cuir…) passent entre les mains des restaurateurs, que ce soit des manuscrits ou des imprimés, qu’il s’agisse de documents reliés ou non et des arts graphiques petits ou grands formats.

L’atelier est prioritairement en charge des documents des Réserves (manuscrits occidentaux et orientaux, incunables, papyrus, etc.) et des documents patrimoniaux relevant du pôle Partage, diffusion & réseaux.

Nous travaillons seuls ou en équipe, selon les spécialités de chacun et la diversité des chantiers de conservation -  restauration. Le degré d’intervention est défini selon s’il s’agit d’une consultation, d’une numérisation ou d’une exposition.

Nos missions sont très variées.

Nous sommes à la fois amenés à travailler sur un document, une typologie mais aussi sur un fonds entier en menant des projets en équipe sur du long terme. L’atelier procède par exemple à l’évaluation de l’état matériel des collections, sur le fonds des manuscrits islamiques  et grecs de la Bnu ou encore le fonds de dessins de Karl Haller von Hallerstein.

Nous participons, par ailleurs, à la présentation, la conservation, le conditionnement et l'étude des papyri en assurant, avec la coopération de papyrologues, l'ouverture des verres de protection et le déplacement des fragments.

Des chantiers de conservation – restauration sont organisés en interne (le chantier de dépoussiérage et de conditionnement des magasins historiques) et en externe dans le cadre de suivis de marchés de restauration.

Nous sommes sollicités pour le montage des expositions de l’établissement ainsi que pour les prêts  de documents destinés à des manifestations nationales et internationales (restauration des œuvres exposées, élaboration des supports de présentation), nous prenons ainsi une part active à la scénographie, à la bonne manipulation et la valorisation des documents.

L’atelier a également un rôle d’expertise et de conseil : il participe à divers comités et instances comme le Comité international du Bouclier bleu (CIBB), le Comité technique de restauration du patrimoine des bibliothèques publiques (CTR) ou le conseil scientifique de la bibliothèque humaniste de Sélestat.

Nous sommes également en charge de la surveillance régulière des conditions climatiques au sein des magasins et des salles d’exposition à l’aide d’enregistreurs thermo-hygromètres ainsi que du pilotage du plan d’urgence.

bandeau conservation restauration

Afin de découvrir et de suivre les activités de l’atelier de restauration, rendez-vous sur le carnet de recherches Hypothèses où nous publions régulièrement des articles.

Nous accueillons préférentiellement en stage des étudiants de conservation – restauration ou préparant les concours liés au métier. D’autres demandes pourront être étudiées.

Un CV et une lettre de motivations sont à envoyer à : rh(@)bnu.fr ou via le formulaire de contact.

L’atelier de conservation – restauration se visite en groupe à l’occasion des Journées européennes du patrimoine sur inscription en ligne sur le site de la Bnu uniquement.

Pour toute question ou demande, utilisez le formulaire de contact.